LA SEMAINE NATIONALE DE LA MÉDIATION FAMILIALE
Du 16 au 21 novembre 2020
Chaque année, LA SEMAINE NATIONALE DE LA MÉDIATION FAMILIALE est organisée aux alentours du 20 novembre, date de l’adoption par l’Assemblée Générale des Nations Unies de la Convention Internationale des Droits de l’Enfant (CIDE).
Pour la troisième année, les services de Médiation familiaux, souhaitent mettre en lumière ce dispositif en proposant aux familles et aux professionnels du Territoire de la Martinique de mieux connaître la Médiation Familiale.
La finalité étant l’intérêt et le bien-être de l’enfant, les stratégies de soutien aux familles dans leurs tâches éducatives sont les premiers leviers d’action.
L’organisation de cette semaine se donne comme mission première de promouvoir la MÉDIATION FAMILIALE et de sensibiliser la population aux bienfaits et aux avantages de ce mode amiable de résolution des conflits pour les parents qui vivent une rupture.
Différents temps d’échanges seront proposés sur l’ensemble du Territoire Martiniquais sous forme de :
GAIACS PROVIDENCE : UN·E ACTEUR·RICE DE LA MÉDIATION FAMILIALE
Notre association est l’un des Services de Médiation Familiale agréés en Martinique depuis 2019 et participe activement à la promotion de l’outil de de médiation familiale.
Tout au long de cette semaine GAIACS PROVIDENCE partagera avec le public plusieurs temps forts.
LA MÉDIATION FAMILIALE : UN OUTIL DE DIALOGUE ET DE RESPONSABILISATION DES PARENTS
La loi sur le divorce du 26 mai 2004, entrée en vigueur le 1er janvier 2005, est partie de l’idée fondamentale que quand un divorce doit être prononcé, les personnes adultes peuvent et doivent demeurer responsables de l’aménagement de leur situation, avec la possibilité d’être accompagnées dans les moments de crise. L’objectif a été de dépassionner le divorce et de pacifier au maximum la séparation afin d’établir un dialogue entre les époux pour que ceux-ci dirigent la procédure au lieu de la subir.
En encourageant le recours à la médiation familiale, la loi sur l’autorité parentale et celle sur le divorce proposent aux parents et au juge aux affaires familiales une autre logique de règlement des conflits : celle du dialogue, de la communication parentale, de la reconnaissance de l’autre, des solutions négociées, de la responsabilité face aux prises de décision qui engagent la famille, de protéger les enfants des conflits destructeurs.
Un des postulats de base de la médiation familiale est que l’équilibre de tout enfant nécessite des relations proches avec ses deux parents, et qu’un enfant a besoin de ses deux parents pour grandir et se structurer dans de bonnes conditions ; c’est la coparentalité.
L’idée force de la médiation familiale est qu’il n’existe pas de solution prédéfinie pour l’enfant et que chaque famille peut trouver celle qui est la plus adaptée pour elle.
Les parents apprennent à recommuniquer entre eux, à distinguer leur relation conjugale de leur relation parentale, à respecter l’autre dans son rôle de père ou de mère, à réfléchir ensemble aux meilleures décisions à prendre.
Le dialogue, devenu impossible à deux, se reconstruit progressivement au fil des séances de médiation familiale. Cet outil aide à bien construire, à bien réfléchir à la séparation et à ses conséquences. Il permet de prendre le temps de mûrir une décision réfléchie, de digérer une décision parlée, de mettre sur un vrai pied d’égalité les deux parties, et permet de prendre ensemble des accords réfléchis.
« Ordonner une médiation, c’est dire aux parents qu’ils sont capables de se séparer dans l’apaisement, même si c’est difficile, et qu’ils sont en capacité de décider par eux-mêmes et pour eux-mêmes dans l’intérêt supérieur de leur enfant. »
Source : Murielle YUNG-HING, Conseillère Technique Parentalité – CAF de la Martinique.
